La génération overblog me manque. Ce temps où on écrivait vraiment, pour soi et pour les autres, et pas pour faire rentrer les bons mots-clés dans nos textes pour plaire à l’algorithme. Le temps où on pouvait créer un blog en quelques clics, pas parfait mais ça faisait le job et ça suffisait, et que ça ne nécessitait pas maîtriser WordPress. En plus c’était gratuit. J’ouvrais mon flux RSS tous les jours pour suivre mes blogs préférés (combien de dessinateurs BD ont commencé comme ça ?), je commentais dans certains, on se connaissait même dans les commentaires. Aujourd’hui il y a trop de contenu trop de plateformes à suivre il devient difficile d’être fidèle. D’ailleurs j’ai encore du mal avec cette plateforme-ci, l’aspect payant pour lire certains contenus me freine aussi sans doute. Qui écrit encore pour soi ? Alors oui, rendez-nous les blogs !
Ouais, c'était le bon temps ! En tout cas il y avait une spontanéité, une forme de fraîcheur qu'aujourd'hui on qualifierait de cringe (l'un de mes prochains sujets de newsletter je crois) mais qui était totalement honnête. Bien sûr qu'on avait une posture, et qu'on voulait être vus, mais cette maladresse touchante à le faire avec les moyens du bord reste assez mignonne à mes yeux. J'y trouve vraiment quelque chose de rafraîchissant.
J’ai essayé… le SEO m’a tuée. La multiplicité des réseaux aussi, on a à peine le temps de s’attacher qu’on doit déjà se quitter, passer à une nouvelle plateforme, un autre réseau… c’est épuisant
Je crois que c'est pour ça que je trouve les blogs intéressants par rapport aux réseaux sociaux. On a sa propre plate-forme, les gens y viennent, on n'est pas obligé de déménager en permanence.
En vrai de vrai un peu. En fait j'ai adoré ce que ça disait de nous en tant que génération, ce que ça disait du rapport à l'intime, à ce qu'on montre de soi, et comment. Sociologiquement les skyblogs c'était de l'or.
C'est tellement de l'or que j'ai appris il y a peu qu'ils avaient été archivés par la BNF ! (et pas pour faire ma pub mais j'ai écrit un post ici sur les Skyblogs si ça vous intéresse)
Se rendre compte en te lisant le temps qu'on a passé sur Internet à créer des choses. Les amener aux gens, leur donner ça un peu comme on apporte une tarte aux pommes à quelqu'un, parce qu'on arrive pas les mains vides. C'est vite manger. Vite oublié. Mais c'était bon. Ça reste rien de plus foufou qu'une tarte aux pommes (mon truc c'est faire des métaphores de bouffe H24), mais on sait que ça peut être une valeur sûre. A nous de sublimer (vas-y je me prends pour Cyril Lignac), de revisiter cette tarte aux pommes pour en faire un truc qui nous ressemble encore plus. Partager l'imparfait. Ça fait totalement tilt chez moi. Bravo pour ce billet, que je vais tâcher de garder en mémoire... plus longtemps qu'une vidéo courte du méchant T.
Alors ça marche complètement cette métaphore, déjà parce que la tarte aux pommes c'est bon (argument d'autorité) et euh, voilà. C'était le seul argument.
Rahlala ça marche bien la culpabilisation toxique, voilà que je commente !
Pour l’instant c’est dans l’univers Substack et des info lettrés que je me retrouve le plus. L’impression que l’on m’écrit régulièrement une lettre et le plaisir de voir un petit nom que j’apprécie arriver dans ma boîte mail. Pouvoir prendre le temps de lire au calme sans avoir l’impression que je vais perdre la publication dans la seconde ! Et puis avoir la place pour un mini-essia ettayé (ou juste tout plein de parenthèses 😅). Pas simple de répondre à tous les coups mais aussi parfois par manque de confiance, on n’a pas vraiment l’impression que nos réponses et reflexions internes vont intéresser l’Autre. Alors que finalement comme tu dis créer des relations/échanges interpersonnels c’est un peu le sel de la vie !
Allez bisous et merci pour ces textes
(Pas prête pour relancer mon skyblog mais ça viendra 😅)
Moi je ne comprends pas comment on peut se dire que nos commentaires ne vont pas intéresser l'Autre. Ce que j'écris n'est pas plus intéressant que les commentaires qui y répondent. Et puis, tant pis, tant mieux, allons-y, écrivons-nous, nous avons toustes la légitimité de réagir, de donner notre avis, nos émotions, nos ressentis. C'est ça d'écrire pour des humains, ça déborde et ça brouillonne et c'est joli.
Je plussoie mille fois le : prendre le temps d’interagir avec celui ou celle qui crée au lieu de jouer les voyeuristes mi-dedans mi-dehors. Remettre de l’humain•e dans internet, ça passe par du temps et du « je te vois et tu n’es pas un contenu faussement neutre créé par une IA » !
Oui, ça demande du temps, et du temps gratuit destiné à cela, et en effet ça n'est pas dans l'air du temps actuellement, de donner de l'attention aux gens de manière purement gratuite.
Je pense qu'on pourrait discuter longuement de ce "purement gratuite". Internet et les réseaux sociaux ont créé un écosystème où le contenu est vu comme gratuit, mais cette gratuité a perdu de sa valeur -car elle en a !-.
Je suis totalement d'accord, la question de la gratuité est vraiment complexe. A la fois on consomme des contenus "gratuits" et on ne veut pas payer pour lire des choses sur internet (je dis "on" mais c'est une généralité hein) et à la fois on nous fait comprendre que tout a une valeur marchande et que l'on doit monnayer nos passions, notre temps, notre attention aux autres. On ne devrait jamais payer mais toujours être payé-es, si l'on écoute les échos d'internet aujourd'hui. C'est assez perturbant je trouve.
Amusant, j'ai commencé Mort d'une libraire dans le train en rentrant de Quais du polar, ça me semblait tout indiqué 🙂
C'est un long billet, avec plein d'idées auxquelles je souscris... Je me felicite tous les jours de n'avoir jamais laissé tomber le blog, malgré la baisse de trafic au profit des réseaux notamment IG... Pas simple de créer de vraies conversations mais on va persévérer.
Oui, et je suis la première à pouvoir être blâmée, je me suis engouffrée dans la brèche des RS sans penser plus loin que le bout de mon nez. Et je m'en repens maintenant :) mais je suis ton blog assidûment et je laisse de petites traces ici et là selon les titres qui font écho ou envie, et c'est un plaisir :)
C’est super bien écrit, comme d’hab + je suis totalement d’accord avec toi. Rien de plus constructif à ajouter pour l’instant, mais je profite de ce commentaire pour te dire que c’est toujours un plaisir de lire tes posts ! Et vivement le retour des blogs, des partages et des interactions O/
Trop heureuse de lire que tu aimes "Death of a Bookseller" ! Je l'ai lu l'an dernier et j'avais passé un excellent moment. Et puis ça fait toujours rire les client·es quand on leur conseil un livre qui s'appelle "Mort d'une libraire", donc on prend juste pour ce fun là !
Je partage évidemment tout ce que tu dis sur le rapport aux réseaux sociaux, l'incapacité de notre cerveau à process toutes ces doses d'informations. Je me sens tellement plus sereine depuis que j'ai lâché Instagram... Et quant à la production, j'ai l'impression d'avoir retrouvé un rapport plus raisonné à ce que je partage de moi. Je me lâche la grappe, je post quand j'ai vraiment un truc intéressant (enfin selon moi) à raconter, et si j'ai plutôt envie de jouer avec mon chat ou de partir en weekend, je disparais quelque temps, et c'est OK. Et je lis avec vachement plus d'attention ce que produisent les autres parce que maintenant quand je vais faire un tour sur mon agrégateur de flux ou sur Substack, c'est un moment un peu dédié pendant lequel j'ai vraiment envie de me nourrir de trucs cools. Je lis deux ou trois articles du début à la fin en réfléchissant à ce que je viens de lire, je clique sur les liens, j'écoute les musiques... Bref, continue de faire la reloue de l'internète, on en a besoin !
C'est hyper agréable de retrouver cette manière de faire, dans une sorte (attention je vais dire un truc qui sonne comme du développement personnel, ne refaites pas ça chez vous) de pleine conscience de nos usages numériques. On est vraiment là, on s'investit dans ce que l'on fait, on redevient agissant-e. Et en effet on se fout la paix avec la productivité.
Je poste pas trop sur Mastodon encore mais j'essaye d'y faire un tour régulièrement ! Et aussi, est-ce que c'est okay de considérer ma petit boutchique comme mon blog en 3D car je mets absolument tout ce qui est moi dedans ?
Toi t'es la meilleure, à zéro moment je veux que tu en doutes. Tu mets énormément de toi dans le monde et tu en fais un endroit magnifique. Sur ma vie jamais je m'énerve contre toi.
C'est drôle (ou, d'un autre point de vue plus ésotérique, pas si surprenant), mais cet article tombe à pic avec ma réflexion du moment : j'aime beaucoup le format long de Substack, ces Newsletters qui sont en fait des blogs déguisés, justement, des espaces où on prend son temps, pour les écrire comme pour les lire, et où se créent des relations riches (en ce qui me concerne, en tout cas - et, oui, j'aime aussi les parenthèses, que j'alterne avec les tirets que j'apprécie tout autant ).
Bien sûr, cela implique un effort, une énergie consciente bien différente d'un simple mouvement répétitif du pouce du haut vers le bas.
On n'a rien sans rien.
J'aime ce contenu long, donc, mais je remarque que la plateforme nous incite plutôt vers le court, en s'ouvrant (sur l'app de mon téléphone, du moins), systématiquement et quoi que je tente pour l'en empêcher, sur la section "notes".
Or, cette section "notes", quoique contenant certaines réflexions tout à fait intéressantes, ressemble parfois fâcheusement à ce fameux contenu "des autres endroits des Internets" : jetable, consommable à la hâte, sur le pouce, pris dans une sorte de torpeur hypnotique qui ne fait pas intervenir autre chose que notre cerveau reptilien le plus primitif (oui, c'est un pléonasme)...
Ma parade consiste à aller visiter les comptes que l'algorithme (encore lui) me propose dans ces fameuses notes, à reprendre la main et à décider d'aller lire ce contenu long moins accessible (d'où ma présence dans les commentaires, en l'occurrence).
Et cela... c'est un peu le principe d'un blog, non ?
Tout à fait ! Merci pour ce retour, je suis d'accord que l'appli nous oriente plus facilement vers le contenu court, et que ça demande un peu de taf, ou en tout cas de s'abonner à pas mal de comptes pour avoir des contenus plus longs régulièrement proposés.
Je suis totalement d'accord sur le "on n'a rien sans rien". C'est un échange, ces rapports sur internet. C'est une discussion, longue, interrompue parfois, mais c'est cela.
"C’est inconfortable mais tellement fertile. Il ne se passera rien sur internet et dans le monde si tout le monde ne prend pas la responsabilité d’y mettre un peu de soi. (unpopular opinion maybe)."
Les opinions non-populaires sont parfois les plus intéressantes 😉 Et à même de générer des réflexions riches, et je pense que c'est le cas de ton texte en entier. Je m'y retrouve, et en même temps je découvre des angles auxquels je n'avais pas pensé. J'apprécie cet engagement et cette responsabilité dont tu parles. Je n'ai pas encore 'résolu' l'équation pour moi-même, mais je suis dans une grande réflexion sur ce que je cherche réellement à atteindre à travers ces outils d'internet. Qu'est-ce que je souhaite recevoir ? Qu'est-ce que je souhaite poser sur la table, et à qui je l'adresse ? etc.
Je suis, entre autre, artiste-peintre, et je m'étais mise sur instagram parce que je n'avais ''pas le choix'' si je voulais me ''faire connaître'', parce que de nos jours on ''doit'' avoir une présence en ligne sur les réseaux, sinon c'est presque considéré comme improfessionnel, etc. Mais j'en ai toujours conçu un grand malaise, et je m'y suis résignée parce que ''c'est l'époque dans laquelle on vit'', blablabla.
Mais j'avais toujours voulu faire quelque chose de plus personnel, une newsletter qui ne montre pas que les jolis tableaux et dessins mais aussi les ratés. Je voulais/veux parler de mes galères créatrices, mais je ne trouvais pas le bon support. Bref, j'ai découvert Substack en ce début d'année, et ça m'a permis de mettre en place ce que j'avais en tête.... et une réflexion s'est installée dans mon cerveau sur qui je cherchais à atteindre, à émouvoir. Avec qui je souhaite partager tout cela ?
Et, sans pour autant quitter mes démarches professionnelles, j'ai découvert que je ne suis pas du tout motivée par ''me faire connaître''.
Je veux partager humainement avec mes proches et, oui, si je peux atteindre des inconnu.e.s et créer du lien, c'est super... et c'est là la distinction immense. ''Créer du lien". Poster pour faire acte de présence ne m'a jamais nourrie. (Et je ne crois pas que ça nourrisse grand monde, mais c'est une autre question.)
Bref, tout ça pour dire que ton texte fait écho à tout cela : quelle est notre motivation ? notre engagement ? Envers nous-même et envers les autres. Comment souhaite-t-on contribuer activement à ce monde digital ? (Tout le monde n'a pas à écrire des articles, des newsletters, mais l'acte de lecture et de réflexion est une contribution active également.)
Je n'avais pas pensé au terme de responsabilité que tu mentionnes, et je pense qu'il est trés important. Car le visage d'instagram aujourd'hui est aussi celui qu'on lui a fait. Et nous sommes chacun.e.s responsables du visage que l'on va donner à Substack, par exemple. Mais c'est un effort, et il faudra qu'il devienne collectif, avec un éveil face à toutes ces questions, et j'espère que l'on va relever le défi 🍀
Merci pour ce texte !
PS : j'ai corrigé le ''tellement'' dans la citation, tu as un e manquant 🤫
Merci pour cette réflexion hyper détaillée ! Je comprends la frustration de devoir embrasser les codes d'une plateforme qui ne nous convient pas. C'est agaçant, passer du temps sur un algorithme au lieu de faire d'autres trucs bien plus chouettes (comme créer par exemple). Ici, en effet, il va falloir collectivement se remonter les manches et faire l'effort de faire émerger un lieu qui nous plaise, qui soit fertile. Cela demande un engagement de la part de chaque personne présente ici. Que ce soit par des posts, des NL, des commentaires, des partages, des likes. Chacun-e fait sa part dans le travail de reconnaissance de l'autre et je crois, sincèrement et peut-être naïvement, qu'on fera avancer les choses, ici, mais aussi ailleurs, car c'est une prise de conscience qui infuse dans tous les pans de notre vie.
40 ans l'année prochaine pour moi, je fais partie de ces gens qui ont vu naître internet, les blogs et les forums.... à "l'époque" on se retrouvait même dans la vraie vie, avec de chouettes amitiés ! C'était il y a 20 ans et j'ai maintenant l'impression d'être un dinosaure, mon foum créatif préféré "L'Atelier Magique" a disparu il y a longtemps, je n'ai plus les codes de mon blog, et le paysage n'est plus du tout le même...mais quel bonheur de voir des gens comme vous qui se redressent, ce genre de plateforme comme celle ci que j'ai découverte il y a 3 jours et que je ne maîtrise pas encore, mais qui est un bonheur pour la tête et le coeur. Merci !!!!
Oui, il y a un aspect nostalgique qui va avec le fait de vieillir et est inhérent à n'importe qui, mais je crois vraiment qu'il y avait à ce moment-là une manière d'envisager les rapports interpersonnels qui était vraiment chouette, et je suis persuadée qu'on peut revenir à quelque chose d'un peu approchant, en allant contre cette tendance délétère à tout considérer comme de la pub, ou un dû, ou devant être esthétique.
Il y a deux mois j'ai supprimé les applis instagram / facebook et tout ce qui ressemblait à un réseau social de mon téléphone. J'en pouvais plus, de part mon statut de consommatrice, et par le fait que ce n'était plus un espace qui me donnait envie de créer. J'avais déjà un peu MarieKondo-é le truc, en me désabonnant de tout ce qui "ne m'apportait pas de la joie" ou en tout cas qui m'énervait.
Plusieurs fois j'ai essayé d'avoir un compte insta bien lissé : y a eu la période photo argentique, puis la période cuisine végétale, puis de nouveau la photo, puis plus rien. La sensation d'un énorme échec dans mon personal branding on va dire. Mais depuis, la question qui résonne c'est : pourquoi est-ce que je DOIS me marketer en tant qu'individu ? Je suis pas une pro des réseaux, alors pourquoi je veux fonctionner comme tel ?
Au final ce personal branding je l'ai TOUJOURS fait, dès le jour 1 de mon skyblog il y a 17 ans. Le nom du blog, le thème des couleurs, les sujets abordés... Puis c'était un peu pareil sur Facebook, surtout quand on a pu combiner photo de profil + photo de couverture.
Là j'ai dit fuck it, j'ai créé mon substack, et je vais y parler de tout et n'importe quoi qui me passe par la tête. En parallèle j'ai aussi créé mon petit site avec blog. C'est la LIBÉRATION.
Le mieux c'est que je trouve des lectures comme cet article qui mettent en forme ce qui se passait déjà dans mon cerveau depuis un moment, c'est une super sensation ! Merci !
Je comprends à la fois le côté personnal branding, car on passe forcément par des moments de vie où l'on essaye de se définir, et un espace numérique personnel permet de mettre en avant ce qui à un instant T nous semble important pour dire qui l'on est. Mais c'est aussi un phénomène amplifié par les réseaux sociaux et leurs algorithmes qui aiment qu'on ne soit qu'un seul type de personne. Il faut poster seulement tel contenu, de peur de partir dans le vide numérique car on ne peut pas nous identifier en 3 mots clefs. C'est réducteur, ça fait de nous des êtres en 2D.
Je dirais que c'est normal de vouloir personnaliser ses RS ou sa présence en ligne un peu comme on mettrait des autocollants sur son classeur de feuilles Diddl ou qu'on ferait un album de scrapbooking ! Et qu'on passe au personal branding quand on élimine la spontanéité, et que tout est mesuré, créé avec les bons outils, programmé. Et comme tu dis c'est parce qu'on voit que ce qui fonctionne c'est d'être l'incarnation d'un seul mode de vie, d'une seule passion, etc. Passez moi les gommettes !
Merci pour tes réflexions, merci de prendre le temps de les développer et de nous les partager, merci aussi d'inciter chacun·e à se lancer : c'est instructif et bienveillant, parfois ça vient nous chercher mais toujours sans méchanceté, bref, je me sens bien dans tes mots. Merci 🙏🏼
La génération overblog me manque. Ce temps où on écrivait vraiment, pour soi et pour les autres, et pas pour faire rentrer les bons mots-clés dans nos textes pour plaire à l’algorithme. Le temps où on pouvait créer un blog en quelques clics, pas parfait mais ça faisait le job et ça suffisait, et que ça ne nécessitait pas maîtriser WordPress. En plus c’était gratuit. J’ouvrais mon flux RSS tous les jours pour suivre mes blogs préférés (combien de dessinateurs BD ont commencé comme ça ?), je commentais dans certains, on se connaissait même dans les commentaires. Aujourd’hui il y a trop de contenu trop de plateformes à suivre il devient difficile d’être fidèle. D’ailleurs j’ai encore du mal avec cette plateforme-ci, l’aspect payant pour lire certains contenus me freine aussi sans doute. Qui écrit encore pour soi ? Alors oui, rendez-nous les blogs !
Ouais, c'était le bon temps ! En tout cas il y avait une spontanéité, une forme de fraîcheur qu'aujourd'hui on qualifierait de cringe (l'un de mes prochains sujets de newsletter je crois) mais qui était totalement honnête. Bien sûr qu'on avait une posture, et qu'on voulait être vus, mais cette maladresse touchante à le faire avec les moyens du bord reste assez mignonne à mes yeux. J'y trouve vraiment quelque chose de rafraîchissant.
Cette merveilleuse période des blogs 😍 On ne savait pas ce qu’on perdait quand ils ont peu à peu disparu 🥲
Rien ne nous empêche de les faire revenir, je dis ça...
J’ai essayé… le SEO m’a tuée. La multiplicité des réseaux aussi, on a à peine le temps de s’attacher qu’on doit déjà se quitter, passer à une nouvelle plateforme, un autre réseau… c’est épuisant
Je crois que c'est pour ça que je trouve les blogs intéressants par rapport aux réseaux sociaux. On a sa propre plate-forme, les gens y viennent, on n'est pas obligé de déménager en permanence.
Oui, je m’y emploie, et je suis ravie de ce que je trouve par ici
Par contre les skyblogs ça ne manque à personne non ? 😁
En vrai de vrai un peu. En fait j'ai adoré ce que ça disait de nous en tant que génération, ce que ça disait du rapport à l'intime, à ce qu'on montre de soi, et comment. Sociologiquement les skyblogs c'était de l'or.
C'est tellement de l'or que j'ai appris il y a peu qu'ils avaient été archivés par la BNF ! (et pas pour faire ma pub mais j'ai écrit un post ici sur les Skyblogs si ça vous intéresse)
Se rendre compte en te lisant le temps qu'on a passé sur Internet à créer des choses. Les amener aux gens, leur donner ça un peu comme on apporte une tarte aux pommes à quelqu'un, parce qu'on arrive pas les mains vides. C'est vite manger. Vite oublié. Mais c'était bon. Ça reste rien de plus foufou qu'une tarte aux pommes (mon truc c'est faire des métaphores de bouffe H24), mais on sait que ça peut être une valeur sûre. A nous de sublimer (vas-y je me prends pour Cyril Lignac), de revisiter cette tarte aux pommes pour en faire un truc qui nous ressemble encore plus. Partager l'imparfait. Ça fait totalement tilt chez moi. Bravo pour ce billet, que je vais tâcher de garder en mémoire... plus longtemps qu'une vidéo courte du méchant T.
Alors ça marche complètement cette métaphore, déjà parce que la tarte aux pommes c'est bon (argument d'autorité) et euh, voilà. C'était le seul argument.
Rahlala ça marche bien la culpabilisation toxique, voilà que je commente !
Pour l’instant c’est dans l’univers Substack et des info lettrés que je me retrouve le plus. L’impression que l’on m’écrit régulièrement une lettre et le plaisir de voir un petit nom que j’apprécie arriver dans ma boîte mail. Pouvoir prendre le temps de lire au calme sans avoir l’impression que je vais perdre la publication dans la seconde ! Et puis avoir la place pour un mini-essia ettayé (ou juste tout plein de parenthèses 😅). Pas simple de répondre à tous les coups mais aussi parfois par manque de confiance, on n’a pas vraiment l’impression que nos réponses et reflexions internes vont intéresser l’Autre. Alors que finalement comme tu dis créer des relations/échanges interpersonnels c’est un peu le sel de la vie !
Allez bisous et merci pour ces textes
(Pas prête pour relancer mon skyblog mais ça viendra 😅)
Moi je ne comprends pas comment on peut se dire que nos commentaires ne vont pas intéresser l'Autre. Ce que j'écris n'est pas plus intéressant que les commentaires qui y répondent. Et puis, tant pis, tant mieux, allons-y, écrivons-nous, nous avons toustes la légitimité de réagir, de donner notre avis, nos émotions, nos ressentis. C'est ça d'écrire pour des humains, ça déborde et ça brouillonne et c'est joli.
Je plussoie mille fois le : prendre le temps d’interagir avec celui ou celle qui crée au lieu de jouer les voyeuristes mi-dedans mi-dehors. Remettre de l’humain•e dans internet, ça passe par du temps et du « je te vois et tu n’es pas un contenu faussement neutre créé par une IA » !
Oui, ça demande du temps, et du temps gratuit destiné à cela, et en effet ça n'est pas dans l'air du temps actuellement, de donner de l'attention aux gens de manière purement gratuite.
Je pense qu'on pourrait discuter longuement de ce "purement gratuite". Internet et les réseaux sociaux ont créé un écosystème où le contenu est vu comme gratuit, mais cette gratuité a perdu de sa valeur -car elle en a !-.
Je suis totalement d'accord, la question de la gratuité est vraiment complexe. A la fois on consomme des contenus "gratuits" et on ne veut pas payer pour lire des choses sur internet (je dis "on" mais c'est une généralité hein) et à la fois on nous fait comprendre que tout a une valeur marchande et que l'on doit monnayer nos passions, notre temps, notre attention aux autres. On ne devrait jamais payer mais toujours être payé-es, si l'on écoute les échos d'internet aujourd'hui. C'est assez perturbant je trouve.
Amusant, j'ai commencé Mort d'une libraire dans le train en rentrant de Quais du polar, ça me semblait tout indiqué 🙂
C'est un long billet, avec plein d'idées auxquelles je souscris... Je me felicite tous les jours de n'avoir jamais laissé tomber le blog, malgré la baisse de trafic au profit des réseaux notamment IG... Pas simple de créer de vraies conversations mais on va persévérer.
Oui, et je suis la première à pouvoir être blâmée, je me suis engouffrée dans la brèche des RS sans penser plus loin que le bout de mon nez. Et je m'en repens maintenant :) mais je suis ton blog assidûment et je laisse de petites traces ici et là selon les titres qui font écho ou envie, et c'est un plaisir :)
"Il ne se passera rien sur internet et dans le monde si tout le monde ne prend pas la responsabilité d’y mettre un peu de soi. " 💜
En tout cas je crois :)
En tout cas ça me parle !
C’est super bien écrit, comme d’hab + je suis totalement d’accord avec toi. Rien de plus constructif à ajouter pour l’instant, mais je profite de ce commentaire pour te dire que c’est toujours un plaisir de lire tes posts ! Et vivement le retour des blogs, des partages et des interactions O/
Merci c'est adorable, c'est vraiment un plaisir de balancer le blob à l'intérieur de mon cerveau à des gens ultra chouettes, en vrai ❤️
Trop heureuse de lire que tu aimes "Death of a Bookseller" ! Je l'ai lu l'an dernier et j'avais passé un excellent moment. Et puis ça fait toujours rire les client·es quand on leur conseil un livre qui s'appelle "Mort d'une libraire", donc on prend juste pour ce fun là !
Je partage évidemment tout ce que tu dis sur le rapport aux réseaux sociaux, l'incapacité de notre cerveau à process toutes ces doses d'informations. Je me sens tellement plus sereine depuis que j'ai lâché Instagram... Et quant à la production, j'ai l'impression d'avoir retrouvé un rapport plus raisonné à ce que je partage de moi. Je me lâche la grappe, je post quand j'ai vraiment un truc intéressant (enfin selon moi) à raconter, et si j'ai plutôt envie de jouer avec mon chat ou de partir en weekend, je disparais quelque temps, et c'est OK. Et je lis avec vachement plus d'attention ce que produisent les autres parce que maintenant quand je vais faire un tour sur mon agrégateur de flux ou sur Substack, c'est un moment un peu dédié pendant lequel j'ai vraiment envie de me nourrir de trucs cools. Je lis deux ou trois articles du début à la fin en réfléchissant à ce que je viens de lire, je clique sur les liens, j'écoute les musiques... Bref, continue de faire la reloue de l'internète, on en a besoin !
C'est hyper agréable de retrouver cette manière de faire, dans une sorte (attention je vais dire un truc qui sonne comme du développement personnel, ne refaites pas ça chez vous) de pleine conscience de nos usages numériques. On est vraiment là, on s'investit dans ce que l'on fait, on redevient agissant-e. Et en effet on se fout la paix avec la productivité.
Ma psy serait si fière...
J'aime lire tout ce que tu écris belette 🖤
Je poste pas trop sur Mastodon encore mais j'essaye d'y faire un tour régulièrement ! Et aussi, est-ce que c'est okay de considérer ma petit boutchique comme mon blog en 3D car je mets absolument tout ce qui est moi dedans ?
Bisous je t'aime
Toi t'es la meilleure, à zéro moment je veux que tu en doutes. Tu mets énormément de toi dans le monde et tu en fais un endroit magnifique. Sur ma vie jamais je m'énerve contre toi.
Ah désolée on me dit dans l'oreillette que la meilleure, c'est toi 👉🏻👉🏻🖤
Hiii trop hâte de venir faire un tour !
Ah bé merci 🥹🖤🖤
C'est drôle (ou, d'un autre point de vue plus ésotérique, pas si surprenant), mais cet article tombe à pic avec ma réflexion du moment : j'aime beaucoup le format long de Substack, ces Newsletters qui sont en fait des blogs déguisés, justement, des espaces où on prend son temps, pour les écrire comme pour les lire, et où se créent des relations riches (en ce qui me concerne, en tout cas - et, oui, j'aime aussi les parenthèses, que j'alterne avec les tirets que j'apprécie tout autant ).
Bien sûr, cela implique un effort, une énergie consciente bien différente d'un simple mouvement répétitif du pouce du haut vers le bas.
On n'a rien sans rien.
J'aime ce contenu long, donc, mais je remarque que la plateforme nous incite plutôt vers le court, en s'ouvrant (sur l'app de mon téléphone, du moins), systématiquement et quoi que je tente pour l'en empêcher, sur la section "notes".
Or, cette section "notes", quoique contenant certaines réflexions tout à fait intéressantes, ressemble parfois fâcheusement à ce fameux contenu "des autres endroits des Internets" : jetable, consommable à la hâte, sur le pouce, pris dans une sorte de torpeur hypnotique qui ne fait pas intervenir autre chose que notre cerveau reptilien le plus primitif (oui, c'est un pléonasme)...
Ma parade consiste à aller visiter les comptes que l'algorithme (encore lui) me propose dans ces fameuses notes, à reprendre la main et à décider d'aller lire ce contenu long moins accessible (d'où ma présence dans les commentaires, en l'occurrence).
Et cela... c'est un peu le principe d'un blog, non ?
Tout à fait ! Merci pour ce retour, je suis d'accord que l'appli nous oriente plus facilement vers le contenu court, et que ça demande un peu de taf, ou en tout cas de s'abonner à pas mal de comptes pour avoir des contenus plus longs régulièrement proposés.
Je suis totalement d'accord sur le "on n'a rien sans rien". C'est un échange, ces rapports sur internet. C'est une discussion, longue, interrompue parfois, mais c'est cela.
Autre amoureux des parenthèses ici ! (On devrait créer le club des parenthèses !)
Merci pour cet article tellement vrai. 😘
Merci beaucoup !
"C’est inconfortable mais tellement fertile. Il ne se passera rien sur internet et dans le monde si tout le monde ne prend pas la responsabilité d’y mettre un peu de soi. (unpopular opinion maybe)."
Les opinions non-populaires sont parfois les plus intéressantes 😉 Et à même de générer des réflexions riches, et je pense que c'est le cas de ton texte en entier. Je m'y retrouve, et en même temps je découvre des angles auxquels je n'avais pas pensé. J'apprécie cet engagement et cette responsabilité dont tu parles. Je n'ai pas encore 'résolu' l'équation pour moi-même, mais je suis dans une grande réflexion sur ce que je cherche réellement à atteindre à travers ces outils d'internet. Qu'est-ce que je souhaite recevoir ? Qu'est-ce que je souhaite poser sur la table, et à qui je l'adresse ? etc.
Je suis, entre autre, artiste-peintre, et je m'étais mise sur instagram parce que je n'avais ''pas le choix'' si je voulais me ''faire connaître'', parce que de nos jours on ''doit'' avoir une présence en ligne sur les réseaux, sinon c'est presque considéré comme improfessionnel, etc. Mais j'en ai toujours conçu un grand malaise, et je m'y suis résignée parce que ''c'est l'époque dans laquelle on vit'', blablabla.
Mais j'avais toujours voulu faire quelque chose de plus personnel, une newsletter qui ne montre pas que les jolis tableaux et dessins mais aussi les ratés. Je voulais/veux parler de mes galères créatrices, mais je ne trouvais pas le bon support. Bref, j'ai découvert Substack en ce début d'année, et ça m'a permis de mettre en place ce que j'avais en tête.... et une réflexion s'est installée dans mon cerveau sur qui je cherchais à atteindre, à émouvoir. Avec qui je souhaite partager tout cela ?
Et, sans pour autant quitter mes démarches professionnelles, j'ai découvert que je ne suis pas du tout motivée par ''me faire connaître''.
Je veux partager humainement avec mes proches et, oui, si je peux atteindre des inconnu.e.s et créer du lien, c'est super... et c'est là la distinction immense. ''Créer du lien". Poster pour faire acte de présence ne m'a jamais nourrie. (Et je ne crois pas que ça nourrisse grand monde, mais c'est une autre question.)
Bref, tout ça pour dire que ton texte fait écho à tout cela : quelle est notre motivation ? notre engagement ? Envers nous-même et envers les autres. Comment souhaite-t-on contribuer activement à ce monde digital ? (Tout le monde n'a pas à écrire des articles, des newsletters, mais l'acte de lecture et de réflexion est une contribution active également.)
Je n'avais pas pensé au terme de responsabilité que tu mentionnes, et je pense qu'il est trés important. Car le visage d'instagram aujourd'hui est aussi celui qu'on lui a fait. Et nous sommes chacun.e.s responsables du visage que l'on va donner à Substack, par exemple. Mais c'est un effort, et il faudra qu'il devienne collectif, avec un éveil face à toutes ces questions, et j'espère que l'on va relever le défi 🍀
Merci pour ce texte !
PS : j'ai corrigé le ''tellement'' dans la citation, tu as un e manquant 🤫
Merci pour cette réflexion hyper détaillée ! Je comprends la frustration de devoir embrasser les codes d'une plateforme qui ne nous convient pas. C'est agaçant, passer du temps sur un algorithme au lieu de faire d'autres trucs bien plus chouettes (comme créer par exemple). Ici, en effet, il va falloir collectivement se remonter les manches et faire l'effort de faire émerger un lieu qui nous plaise, qui soit fertile. Cela demande un engagement de la part de chaque personne présente ici. Que ce soit par des posts, des NL, des commentaires, des partages, des likes. Chacun-e fait sa part dans le travail de reconnaissance de l'autre et je crois, sincèrement et peut-être naïvement, qu'on fera avancer les choses, ici, mais aussi ailleurs, car c'est une prise de conscience qui infuse dans tous les pans de notre vie.
40 ans l'année prochaine pour moi, je fais partie de ces gens qui ont vu naître internet, les blogs et les forums.... à "l'époque" on se retrouvait même dans la vraie vie, avec de chouettes amitiés ! C'était il y a 20 ans et j'ai maintenant l'impression d'être un dinosaure, mon foum créatif préféré "L'Atelier Magique" a disparu il y a longtemps, je n'ai plus les codes de mon blog, et le paysage n'est plus du tout le même...mais quel bonheur de voir des gens comme vous qui se redressent, ce genre de plateforme comme celle ci que j'ai découverte il y a 3 jours et que je ne maîtrise pas encore, mais qui est un bonheur pour la tête et le coeur. Merci !!!!
Oui, il y a un aspect nostalgique qui va avec le fait de vieillir et est inhérent à n'importe qui, mais je crois vraiment qu'il y avait à ce moment-là une manière d'envisager les rapports interpersonnels qui était vraiment chouette, et je suis persuadée qu'on peut revenir à quelque chose d'un peu approchant, en allant contre cette tendance délétère à tout considérer comme de la pub, ou un dû, ou devant être esthétique.
Il y a deux mois j'ai supprimé les applis instagram / facebook et tout ce qui ressemblait à un réseau social de mon téléphone. J'en pouvais plus, de part mon statut de consommatrice, et par le fait que ce n'était plus un espace qui me donnait envie de créer. J'avais déjà un peu MarieKondo-é le truc, en me désabonnant de tout ce qui "ne m'apportait pas de la joie" ou en tout cas qui m'énervait.
Plusieurs fois j'ai essayé d'avoir un compte insta bien lissé : y a eu la période photo argentique, puis la période cuisine végétale, puis de nouveau la photo, puis plus rien. La sensation d'un énorme échec dans mon personal branding on va dire. Mais depuis, la question qui résonne c'est : pourquoi est-ce que je DOIS me marketer en tant qu'individu ? Je suis pas une pro des réseaux, alors pourquoi je veux fonctionner comme tel ?
Au final ce personal branding je l'ai TOUJOURS fait, dès le jour 1 de mon skyblog il y a 17 ans. Le nom du blog, le thème des couleurs, les sujets abordés... Puis c'était un peu pareil sur Facebook, surtout quand on a pu combiner photo de profil + photo de couverture.
Là j'ai dit fuck it, j'ai créé mon substack, et je vais y parler de tout et n'importe quoi qui me passe par la tête. En parallèle j'ai aussi créé mon petit site avec blog. C'est la LIBÉRATION.
Le mieux c'est que je trouve des lectures comme cet article qui mettent en forme ce qui se passait déjà dans mon cerveau depuis un moment, c'est une super sensation ! Merci !
Je comprends à la fois le côté personnal branding, car on passe forcément par des moments de vie où l'on essaye de se définir, et un espace numérique personnel permet de mettre en avant ce qui à un instant T nous semble important pour dire qui l'on est. Mais c'est aussi un phénomène amplifié par les réseaux sociaux et leurs algorithmes qui aiment qu'on ne soit qu'un seul type de personne. Il faut poster seulement tel contenu, de peur de partir dans le vide numérique car on ne peut pas nous identifier en 3 mots clefs. C'est réducteur, ça fait de nous des êtres en 2D.
Je dirais que c'est normal de vouloir personnaliser ses RS ou sa présence en ligne un peu comme on mettrait des autocollants sur son classeur de feuilles Diddl ou qu'on ferait un album de scrapbooking ! Et qu'on passe au personal branding quand on élimine la spontanéité, et que tout est mesuré, créé avec les bons outils, programmé. Et comme tu dis c'est parce qu'on voit que ce qui fonctionne c'est d'être l'incarnation d'un seul mode de vie, d'une seule passion, etc. Passez moi les gommettes !
On va foutre des stickers partout là, ils vont rien pouvoir nous dire !
Tu me remues, remous. J en tombe de mon poney, meme si je sais tout ca. Et merci pour la pause musicale 👌
Plaisir d'offrir !
Merci pour tes réflexions, merci de prendre le temps de les développer et de nous les partager, merci aussi d'inciter chacun·e à se lancer : c'est instructif et bienveillant, parfois ça vient nous chercher mais toujours sans méchanceté, bref, je me sens bien dans tes mots. Merci 🙏🏼
Ca me fait plaisir de lire ce retour, si mon ton vindicatif est perçu sans une once de méchanceté dedans, alors j'ai atteint mon but =)